Sommaire du journal N°115 - Décembre/Janvier 2013

 

Chers lecteurs,

Institution sourcilleuse sur les dépenses inconsidérées de l’Etat ou des collectivités, les rapports de la Cour des comptes ont rarement des conséquences judiciaires pour ceux qui se sont rendus coupables de mauvaise gestion et sont souvent des coups d’épée dans l’eau. On se demande dès lors quelle mouche l’a piquée en se permettant de rédéfinir les missions des CRS, les compagnies républicaines de sécurité, en les cantonnant à leur mission de «maintien de l’ordre et de sécurité publique». En oubliant que, depuis des décennies, les CRS ont des missions de surveillance des plages, de sauvetage en montagne et de sécurité routière notamment. Il est vrai que ce rapport a été commandé par la commission des finances de l’Assemblée nationale et que le but demandé était de faire faire des économies à l’Etat. La Cour des comptes a trouvé la solution en déchargeant entièrement les charges financières des MNS-CRS sur les communes du littoral ! Celles-ci protestent vigoureusement comme on le lira dans ce journal. Car elles sont attachées à la présence des CRS qui, contrairement aux autres MNS, ont des pouvoirs de police bien utiles pour prévenir les incidents sur la plage.

Certes, l’Etat a délégué aux communes la gestion et la surveillance des plages – jusqu’à 300 mètres du rivage – mais on oublie l’afflux estival de vacanciers venus de toute la France et de l’étranger que les communes malgré l’apport de gendarmes saisonniers – dont la présence n’est apparemment pas mise en cause – ont bien du mal souvent à endiguer. Il s’agit là d’un problème de sécurité publique, du ressort de l’Etat, à partir du moment où l’immense majorité des vacanciers ne sont pas des habitants de la commune. On comprend mal dès lors comment cette sécurité devrait s’arrêter en bordure de plage si on supprime les MNS-CRS.

Il nous semblait au contraire qu’il y avait une bonne complémentarité entre la présence dans les stations, hors de la plage, des gendarmes saisonniers et des policiers municipaux – armés ou pas armés – et celle des CRS sur la plage elle-même.

La preuve en est que la délinquance a baissé l’été dernier dans le Médoc, moins 20 % à Lacanau, par rapport à l’année précédente.

La Cour des comptes semble avoir été, pour une fois, mal inspirée puisque son souci d’économies se borne à tranférer une charge de l’Etat sur des collectivités locales, en choisissant finalement de faire payer le contribuable local pour une mission de sécurité publique.

Claude Fouchier

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