Le Verdon-sur-Mer - N°101 - Août/Septembre 2010
Avant-port : la réflexion se poursuit
Le
Comité stratégique mis en place par Dominique
Bussereau après l’abandon du projet 4Gas
réfléchit à l’utilisation des terrains
du GPMB et à leur promotion.
Deux des quatre groupes de travail du Comité stratégique de développement du port du Verdon (JdP n° 99) se sont réunis le vendredi 25 juin à Lesparre, sous la présidence du sous-préfet Olivier Delcayrou et du directeur de l’aménagement et de l’environnement du Grand port maritime de Bordeaux (GPMB), Etienne Naudé. Le premier, qui vise à définir les différents usages fonciers des terrains du GPMB au Verdon, a restitué ses conclusions concernant la gestion des 900 hectares concernés. «L’enjeu était de mettre en adéquation les types d’activités envisagées sur ces parcelles et l’environnement», explique le maire, Jacques Bidalun. Trois zones ont donc été définies. Environ la moitié de la surface est constituée de terrains agricoles actuellement loués à des exploitants, par l’intermédiaire de baux renouvelables chaque année. Moyennant des pratiques agro-environnementales plus exigeantes, les contrats de concession devraient passer à cinq ans. La seconde partie des terrains, occupée par le marais du Conseiller, est reconnue pour sa richesse environnementale. Pour en assurer la gestion et la protection, le GPMB pourrait céder cet espace au Conseil général et au Conservatoire du littoral. Restent environ 130 hectares destinés à l’activité industrielle. Ces terrains, en continuité de la zone de manutention existante, pourraient être aménagés par tranches successives de 10 hectares pour faciliter les implantations d’entreprises. D’ailleurs, les travaux de la première tranche sont programmés et le GPMB a prévu d’y investir 10 M€.
Aménager des terrains est une chose, que des entreprises s’y installent en est une autre. C’est là que le groupe de travail en charge de la stratégie de développement du site et sa prospection intervient. Il a décidé de confier à un cabinet extérieur, qui sera désigné prochainement, une mission d’études sur le potentiel du site et des pistes de développement. Cette étude, dont les résultats sont attendus début 2011, devra aussi éclairer les raisons pour lesquelles les filières locales (viticulture et sylviculture notamment) et les régions voisines de l’Aquitaine n’utilisent pas ou peu les services du GPMB.
Les deux autres groupes de réflexion (desserte et accès, et plan d’investissement) continuent pour leur part de travailler sur leurs chantiers respectifs. Une réunion plénière du Comité stratégique animée par le préfet est prévue le 27 septembre, pour présenter une synthèse de l’ensemble des travaux.
L’association Une Pointe pour tous - le collectif des deux rives s’est créée le 19 janvier 2007 en réaction au projet de terminal méthanier au Verdon. Alors même que ce projet est aujourd’hui abandonné, la mobilisation de l’association ne faiblit pas comme elle l’a affirmé lors de son assemblée générale du 15 mai dernier.
Les quelque 2 100 adhérents assurent que «leur vigilance reste intacte et que tout nouveau projet de ce type les retrouvera devant lui, les deux rives de l’estuaire unies, indique Jean-Marie Andreux, porte-parole de l’association. En effet, même si beaucoup d’éléments semblent aller dans le bon sens, de nombreuses incertitudes menacent toujours.» Une Pointe pour tous s’interroge notamment sur le type d’activités qui pourra être développé sur la zone portuaire du Verdon.
Pour «devenir un partenaire incontournable des élus et des pouvoirs publics sur les projets d’aménagement du territoire», l’association a soumis une demande d’homologation pour devenir une association interrégionale agréée pour l’environnement, ce qui lui permettrait d’une part d’avoir un accès facilité à l’information sur tous les projets d’aménagements en cours sur la zone d’agrément, d’autre part d’avoir une capacité d’intervention plus efficace. Elle souhaiterait notamment se positionner pour faire partie du Comité stratégique de développement du port du Verdon.
Pour mettre toutes les chances de son côté l’association joue l’apaisement. Elle va ainsi retirer la requête qu’elle avait déposée contre le Grand port maritime de Bordeaux pour avoir signé avec le groupe néerlandais 4Gas une convention de réservation d’un terrain en vue de l’implantation d’un terminal méthanier. «Nous n’avons plus aucun intérêt à la maintenir, et ce à double titre, reprend Jean-Marie Andreux. D’une part, ce geste prouve notre bonne volonté. D’autre part, nous ne voudrions pas que 4Gas s’appuie dessus pour sa demande d’indemnisation.»
Deux des quatre groupes de travail du Comité stratégique de développement du port du Verdon (JdP n° 99) se sont réunis le vendredi 25 juin à Lesparre, sous la présidence du sous-préfet Olivier Delcayrou et du directeur de l’aménagement et de l’environnement du Grand port maritime de Bordeaux (GPMB), Etienne Naudé. Le premier, qui vise à définir les différents usages fonciers des terrains du GPMB au Verdon, a restitué ses conclusions concernant la gestion des 900 hectares concernés. «L’enjeu était de mettre en adéquation les types d’activités envisagées sur ces parcelles et l’environnement», explique le maire, Jacques Bidalun. Trois zones ont donc été définies. Environ la moitié de la surface est constituée de terrains agricoles actuellement loués à des exploitants, par l’intermédiaire de baux renouvelables chaque année. Moyennant des pratiques agro-environnementales plus exigeantes, les contrats de concession devraient passer à cinq ans. La seconde partie des terrains, occupée par le marais du Conseiller, est reconnue pour sa richesse environnementale. Pour en assurer la gestion et la protection, le GPMB pourrait céder cet espace au Conseil général et au Conservatoire du littoral. Restent environ 130 hectares destinés à l’activité industrielle. Ces terrains, en continuité de la zone de manutention existante, pourraient être aménagés par tranches successives de 10 hectares pour faciliter les implantations d’entreprises. D’ailleurs, les travaux de la première tranche sont programmés et le GPMB a prévu d’y investir 10 M€.
Aménager des terrains est une chose, que des entreprises s’y installent en est une autre. C’est là que le groupe de travail en charge de la stratégie de développement du site et sa prospection intervient. Il a décidé de confier à un cabinet extérieur, qui sera désigné prochainement, une mission d’études sur le potentiel du site et des pistes de développement. Cette étude, dont les résultats sont attendus début 2011, devra aussi éclairer les raisons pour lesquelles les filières locales (viticulture et sylviculture notamment) et les régions voisines de l’Aquitaine n’utilisent pas ou peu les services du GPMB.
Les deux autres groupes de réflexion (desserte et accès, et plan d’investissement) continuent pour leur part de travailler sur leurs chantiers respectifs. Une réunion plénière du Comité stratégique animée par le préfet est prévue le 27 septembre, pour présenter une synthèse de l’ensemble des travaux.
Une Pointe pour tous toujours sur le qui-vive
L’association Une Pointe pour tous - le collectif des deux rives s’est créée le 19 janvier 2007 en réaction au projet de terminal méthanier au Verdon. Alors même que ce projet est aujourd’hui abandonné, la mobilisation de l’association ne faiblit pas comme elle l’a affirmé lors de son assemblée générale du 15 mai dernier.
Les quelque 2 100 adhérents assurent que «leur vigilance reste intacte et que tout nouveau projet de ce type les retrouvera devant lui, les deux rives de l’estuaire unies, indique Jean-Marie Andreux, porte-parole de l’association. En effet, même si beaucoup d’éléments semblent aller dans le bon sens, de nombreuses incertitudes menacent toujours.» Une Pointe pour tous s’interroge notamment sur le type d’activités qui pourra être développé sur la zone portuaire du Verdon.
Pour «devenir un partenaire incontournable des élus et des pouvoirs publics sur les projets d’aménagement du territoire», l’association a soumis une demande d’homologation pour devenir une association interrégionale agréée pour l’environnement, ce qui lui permettrait d’une part d’avoir un accès facilité à l’information sur tous les projets d’aménagements en cours sur la zone d’agrément, d’autre part d’avoir une capacité d’intervention plus efficace. Elle souhaiterait notamment se positionner pour faire partie du Comité stratégique de développement du port du Verdon.
Pour mettre toutes les chances de son côté l’association joue l’apaisement. Elle va ainsi retirer la requête qu’elle avait déposée contre le Grand port maritime de Bordeaux pour avoir signé avec le groupe néerlandais 4Gas une convention de réservation d’un terrain en vue de l’implantation d’un terminal méthanier. «Nous n’avons plus aucun intérêt à la maintenir, et ce à double titre, reprend Jean-Marie Andreux. D’une part, ce geste prouve notre bonne volonté. D’autre part, nous ne voudrions pas que 4Gas s’appuie dessus pour sa demande d’indemnisation.»
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