Carcans-Maubuisson - N°97 - Décembre/Janvier 2009
L'ancestrale pêche aux engins confortée
Alors que
l’Association pour la pêche et la protection du milieu
aquatique demandait son interdiction sur le lac, les élus
ont décidé, à l’unanimité, de
maintenir la pêche aux engins, estimant que cette pratique
ancestrale faisait partie de la tradition.
Lors du conseil municipal du 2 octobre dernier, les élus ont eu à se prononcer sur le maintien de l’autorisation de la pêche aux engins sur le lac de Carcans. Une pratique autorisée par arrêté préfectoral depuis la saison 2006.
La pêche aux engins se pratique soit avec un filet vertical dont la taille des mailles est réglementée, soit avec une ligne de fond de six hameçons ou bien encore avec une nasse. Les carnassiers sont la principale cible des pêcheurs.
Or en juillet dernier, la mairie a reçu un courrier du président de l’Association pour la pêche et la protection du milieu aquatique (APPAM) demandant l’interdiction pure et simple de cette pratique au motif qu’elle pouvait avoir un impact défavorable sur la ressource halieutique. Un argument qui, en absence de relevés sur le nombre de pratiquants et sur les prises, a été réfuté par les élus qui, lors de leur délibération, ont affirmé leur volonté de maintenir la réglementation actuelle sur cette pratique et donc son maintien sur le lac de Carcans.
Pour Henri Sabarot, le maire, il n’est pas question de remettre en cause «la pratique de la pêche aux engins traditionnellement ancestrale. Elle a été beaucoup pratiquée à une certaine époque et aujourd’hui beaucoup moins, mais nous y sommes attachés. J’ai toujours coutume de dire que lorsque j’étais gamin, j’avais une fronde dans le cartable et une nasse sur le porte-bagage de mon vélo. Cela fait partie de la tradition.»
Ce n’est pas la première fois que les pécheurs à la ligne ont maille à partir avec ceux aux engins. Interdite une première fois, la pêche aux engins a de nouveau été autorisée sur le lac à partir de 2005, à la suite d’une réunion de travail présidée par la DDAF(direction départementale de l'agirculture et de la forêt). Une réglementation stricte avait alors été élaborée. «C’est une pêche qui avait toujours été pratiquée sur le lac, reprend l'élu, et je souhaitais qu’elle soit de nouveau autorisée, d’où les démarches auprès de l’administration. Elle est aujourd’hui autorisée trois semaines en juin, puis du 15 septembre jusqu’à la fin novembre, à l’exception des week-ends. Selon mes informations, elle ne concerne qu’une quinzaine de personnes sur Carcans contre près de 400 pêcheurs à la ligne.» De plus, cette pratique a été intégrée dans le SAGE des lacs médocains (schéma d'aménagement et de gestion des eaux) et approuvée par le préfet de Gironde. «Pour moi, c’est un non-événement. J’ai rencontré le président de l’APPAM pour lui faire part de la décision du conseil municipal. Je souhaite que le bon sens l’emporte. Ce n'est pas une poignée de pêcheurs aux engins qui va vider le lac. La seule chose qui aujourd’hui nous ferait changer d’avis c’est la preuve de la mise en péril de la ressource halieutique. Mais je ne pense pas que 12 pêcheurs pendant trois mois puissent arriver à ce résultat.»
Les élus ont également demandé à l'Association pour la pêche et la protection du milieu aquatique de Carcans de mettre en place un contrôle strict des procédures prévues, permettant d'avoir une connaissance indiscutable de l'impact de cette pratique.
Lors du conseil municipal du 2 octobre dernier, les élus ont eu à se prononcer sur le maintien de l’autorisation de la pêche aux engins sur le lac de Carcans. Une pratique autorisée par arrêté préfectoral depuis la saison 2006.
La pêche aux engins se pratique soit avec un filet vertical dont la taille des mailles est réglementée, soit avec une ligne de fond de six hameçons ou bien encore avec une nasse. Les carnassiers sont la principale cible des pêcheurs.
Or en juillet dernier, la mairie a reçu un courrier du président de l’Association pour la pêche et la protection du milieu aquatique (APPAM) demandant l’interdiction pure et simple de cette pratique au motif qu’elle pouvait avoir un impact défavorable sur la ressource halieutique. Un argument qui, en absence de relevés sur le nombre de pratiquants et sur les prises, a été réfuté par les élus qui, lors de leur délibération, ont affirmé leur volonté de maintenir la réglementation actuelle sur cette pratique et donc son maintien sur le lac de Carcans.
Pour Henri Sabarot, le maire, il n’est pas question de remettre en cause «la pratique de la pêche aux engins traditionnellement ancestrale. Elle a été beaucoup pratiquée à une certaine époque et aujourd’hui beaucoup moins, mais nous y sommes attachés. J’ai toujours coutume de dire que lorsque j’étais gamin, j’avais une fronde dans le cartable et une nasse sur le porte-bagage de mon vélo. Cela fait partie de la tradition.»
Ce n’est pas la première fois que les pécheurs à la ligne ont maille à partir avec ceux aux engins. Interdite une première fois, la pêche aux engins a de nouveau été autorisée sur le lac à partir de 2005, à la suite d’une réunion de travail présidée par la DDAF(direction départementale de l'agirculture et de la forêt). Une réglementation stricte avait alors été élaborée. «C’est une pêche qui avait toujours été pratiquée sur le lac, reprend l'élu, et je souhaitais qu’elle soit de nouveau autorisée, d’où les démarches auprès de l’administration. Elle est aujourd’hui autorisée trois semaines en juin, puis du 15 septembre jusqu’à la fin novembre, à l’exception des week-ends. Selon mes informations, elle ne concerne qu’une quinzaine de personnes sur Carcans contre près de 400 pêcheurs à la ligne.» De plus, cette pratique a été intégrée dans le SAGE des lacs médocains (schéma d'aménagement et de gestion des eaux) et approuvée par le préfet de Gironde. «Pour moi, c’est un non-événement. J’ai rencontré le président de l’APPAM pour lui faire part de la décision du conseil municipal. Je souhaite que le bon sens l’emporte. Ce n'est pas une poignée de pêcheurs aux engins qui va vider le lac. La seule chose qui aujourd’hui nous ferait changer d’avis c’est la preuve de la mise en péril de la ressource halieutique. Mais je ne pense pas que 12 pêcheurs pendant trois mois puissent arriver à ce résultat.»
Les élus ont également demandé à l'Association pour la pêche et la protection du milieu aquatique de Carcans de mettre en place un contrôle strict des procédures prévues, permettant d'avoir une connaissance indiscutable de l'impact de cette pratique.
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Courrier des lecteurs
De Dominique Gisson, présidente de l’association Vive la Forêt