Stabilité fiscale

Lacanau veut être le bon élève du Médoc, affichant un comportement vertueux en matière de gestion. Lors de la présentation récente des orientations budgétaires, Adrien Debever, grand argentier de la commune, a annoncé que «les conditions [étaient] réunies pour procéder à l’avenir au vote du budget primitif au mois de décembre, avec une prise d’effet pour le budget 2019».

Bonne nouvelle pour les contribuables : «De nouveau en 2018, aucune augmentation des taux de fiscalité communaux n’est appliquée», c’est à noter alors que cette année doit marquer la disparition progressive de la taxe d’habitation. La «stabilisation en 2018 des concours financiers de l’Etat» a sans doute également un impact sur la fiscalité locale, même si le rapport ne souligne pas le lien de cause à effet. De même que la commune «au vu du programme d’investissements ambitieux menés depuis 2 ans, soit 11 M€» s’attend à une rentrée de cash «importante» via le fonds de compensation de la TVA. Les associations locales qui sont nombreuses à percevoir des subventions peuvent quant à elles dormir sur leur deux oreilles, voilà un budget «sanctuarisé» depuis trois ans et qui est appelé à le rester avec une enveloppe globale 2018 identique à celle de 2017.

Lacanau n’a «aucun produit toxique» au niveau de ses emprunts lit-on dans ce rapport qui se décerne des bons points sur la capacité de désendettement (4 années en 2017 contre 14 en début de mandat), le niveau d’épargne brute (3,9 M€) et le taux de réalisation des investissements qui s’élève à 98 %. Plus ce dernier est haut, meilleurs sont les dividendes en termes politiques.