Sommaire du journal N°133 - Décembre/Janvier 2015

On connaîtra dans quelques jours la décision de la préfecture concernant la fusion des communautés de communes de la Pointe du Médoc et des Lacs médocains. Du côté de la Pointe du Médoc, avec 14 900 habitants on espérait bien échapper à la fusion – la barre étant à 15 000 habitants –, mais la plaidoirie de Xavier Pintat, le président de la CdC, n’a pas suffi à convaincre le préfet qui est resté inflexible. C’est donc avec un «oui par défaut et contraint», selon l’expression de Jacques Bidalun, maire du Verdon, que la CdC a acquiescé à la fusion. Mais du côté de la CdC des Lacs médocains, Laurent Peyrondet, le maire de Lacanau, préfèrerait une autre association vers le vignoble. Le préfet ne variera sans doute pas dans son schéma dont la mise en œuvre est prévue au 1er janvier 2017.

Il faut dire qu’il y a une logique à réunir les communes du littoral médocain, où les thématiques sont souvent les mêmes, logique que nous avions préfigurée en créant ce journal, il y a 22 ans, entre Soulac et Lacanau...

 

Les sylviculteurs sont mécontents et on les comprend. Au moment où se tient la COP 21, ils protestent contre l’abandon du projet de mise en marché des droits carbone qui avait réuni 

20 000 hectares et 400 sylviculteurs. Selon Bruno Lafon, président du syndicat forestier, les experts ont estimé que ce projet n’était pas éligible parce que les sylviculteurs auraient de toute façon reboisé... «C’est la prime au cancre qui marche : déforestez et vous aurez des crédits carbone !» Et le président de réclamer que le sylviculteur soit reconnu «comme le fabricant naturel du climat».

 

Alors qu’on s’apprête à célébrer les 30 ans de la loi Littoral, on lira dans ce journal l’interview de maître Caroline Laveissière sur le bilan de cette loi controversée dont le juge administratif impose sa propre lecture en faisant prévaloir, presque systématiquement, la protection de l’environnemrnt au détriment de toute autre considération. 

Il s’affranchit ainsi de la volonté du législateur alors que le titre de la loi est «relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral».

Il faut dire que l’administration a fait preuve d’une absence permanente en matière de décrets d’application.On a laissé seuls, sans secours, les élus communaux.

On attend aujourd’hui – depuis plus d’un an – une circulaire qui pourrait clarifier enfin la loi et notamment prendre en compte l’évolution du trait de côte.

On lira avec intérêt le rapport de la commission sénatoriale sur la loi Littoral : www.senat.fr/notice-rapport/2013/r13-297-notice.html

 

Toute l’équipe du journal se joint à moi pour vous souhaiter une bonne année 2016.

Médoc

Vins

Lacanau

Carcans-Maubuisson

Hourtin

Naujac-sur-Mer

Vendays-Montalivet

Grayan-et-l'Hôpital

Soulac-sur-Mer

CdC Pointe du Médoc

Le Verdon-sur-Mer

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